Diagnostic GI : comment identifier les problèmes digestifs et obtenir les bons examens

Vous avez souvent des maux de ventre, des ballonnements ou des changements dans vos selles ? Avant de paniquer, il faut d’abord comprendre ce que votre corps vous dit. Le diagnostic GI (gastro-intestinal) sert à repérer les troubles du tube digestif et à choisir les examens les plus adaptés. Dans cet article, on vous explique concrètement quand il faut vous rendre chez le médecin, quels tests sont les plus utiles et comment préparer votre visite.

Quand consulter un professionnel ?

Il n’est pas toujours évident de savoir si vos symptômes méritent une visite médicale. Voici quelques repères simples :

• Douleurs persistantes : si la douleur dure plus de trois jours ou s’intensifie, pensez à prendre rendez‑vous.
• Sang dans les selles ou selles noires : c’est un signal d’alarme qui nécessite une évaluation rapide.
• Perte de poids inexpliquée : un amaigrissement sans raison claire doit être investigué.
• Vomissements répétés ou difficulté à avaler : ces signes peuvent indiquer une obstruction ou une inflammation.
• Symptômes récurrents malgré les changements alimentaires ou les médicaments en vente libre.

En bref, si quelque chose vous inquiète ou que vos symptômes ne s’améliorent pas en une semaine, appelez votre gastro‑entérologue ou votre médecin traitant.

Les examens les plus courants

Une fois que le professionnel a noté vos symptômes, il peut proposer différents tests. Voici les plus fréquents et à quoi ils servent :

• Endoscopie digestive (gastroscopie ou coloscopie) : on insère un petit tube avec une caméra pour visualiser l’estomac ou le côlon. Cela permet de détecter inflammations, ulcères ou polypes.
• Test respiratoire à l’hydrogène : utile pour diagnostiquer l’intolérance au lactose ou la surcharge bactérienne dans l’intestin grêle.
• Échographie abdominale : examen non invasif qui montre la taille des organes et repère des anomalies comme des calculs biliaires.
• Analyse sanguine : recherche d’inflammation (CRP), d’anémie ou de troubles métaboliques qui peuvent accompagner les maladies GI.
• Analyse de selles : recherche de parasites, de sang occulte ou de déséquilibre du microbiote.

Le choix de l’examen dépend de vos symptômes spécifiques. Votre médecin vous expliquera quel test est le plus pertinent et vous donnera les consignes de préparation (jeûne, arrêt de certains médicaments, etc.).

En pratique, voici comment vous préparer :

• Notez vos symptômes pendant quelques jours : type de douleur, heure, alimentation, médicaments.
• Apportez une liste complète de vos traitements, y compris les compléments et les plantes.
• Suivez les recommandations de jeûne ou de prise de laxatif si on vous prescrit une coloscopie.
• Posez des questions sur le déroulement de l’examen et les éventuels effets secondaires.

Après les résultats, votre médecin vous proposera un plan de traitement : changements alimentaires, médicaments, probiotiques ou, dans certains cas, une intervention plus poussée. Le suivi régulier est crucial pour s’assurer que le problème est résolu ou maîtrisé.

Le diagnostic GI n’est pas une épreuve mystique. Avec les bons repères, vous pouvez détecter tôt les signes, choisir les examens adaptés et travailler avec votre médecin pour retrouver une digestion confortable. N’attendez pas que les symptômes s’aggravent : écoutez votre corps, notez ce qui ne va pas et prenez rendez‑vous quand c’est nécessaire. Votre santé digestive mérite la même attention que le reste de votre corps.