30 sept.
2025
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Crampes récurrentes ou après les repas
Gonflement dû à l’accumulation de gaz
Diarrhée, constipation ou alternance
Indicateur d’inflammation ou de lésion
Liée à une mauvaise absorption ou tumeur
Résultat d’une inflammation ou carence
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Vous avez parfois des douleurs abdominales, des ballonnements ou des changements dans vos selles et vous vous demandez si votre côlon fonctionne correctement? Identifier rapidement les signaux que votre intestin indique peut éviter des complications graves. Cet article décortique les symptômes, les troubles les plus fréquents et les étapes à suivre pour savoir si vous devez consulter.
Le côlon est la partie principale du gros intestin, s’étendant du caecum à la rectum. Il absorbe l’eau et les électrolytes, forme les selles et héberge une flore bactérienne essentielle à la digestion. Situé dans la partie inférieure de l’abdomen, il mesure environ 1,5 mètre de long et se divise en quatre segments: le côlon ascendant, le côlon transverse, le côlon descendant et le côlon sigmoïde.
Le côlon ne parle pas directement, mais il envoie des signaux à travers les sensations abdominales. Voici les manifestations les plus fréquentes à surveiller:
Ces signes peuvent correspondre à divers diagnostics, d’où l’importance de les contextualiser.
Syndrome du côlon irritable est un trouble fonctionnel du côlon caractérisé par des douleurs abdominales récurrentes, des ballonnements et des modifications de la fréquence des selles sans lésion organique détectable. Il affecte environ 10% de la population et touche plus souvent les femmes jeunes.
Le SCI se présente sous plusieurs sous‑types: le SCI avec prédominance diarrhéique (SCI‑D), le SCI avec prédominance constipée (SCI‑C) et le SCI mixte (SCI‑M). Les déclencheurs courants comprennent le stress, les aliments riches en FODMAP et les infections gastro‑intestinales antérieures.
Les MII regroupent deux entités principales: la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. Elles impliquent une inflammation chronique du tube digestif, pouvant entraîner des ulcères, des fistules ou des sténoses.
La maladie de Crohn peut affecter n’importe quelle partie du tractus gastro‑intestinal, tandis que la colite ulcéreuse se limite au côlon et au rectum. Les symptômes typiques comprennent des douleurs abdominales intenses, du sang dans les selles, de la diarrhée nocturne et une perte de poids.
Les MII augmentent le risque de développer un cancer colorectal à long terme, d’où une surveillance régulière est cruciale.
Diverticulite est l’inflammation ou l’infection de diverticules, de petites poches qui se forment dans la paroi du côlon, surtout dans le côlon sigmoïde. Elle se manifeste par une douleur aiguë dans le bas‑abdomen gauche, de la fièvre, des nausées et parfois du sang dans les selles.
Les facteurs de risque comprennent une alimentation pauvre en fibres, le vieillissement et la constipation chronique.
Cancer colorectal désigne une néoplasie maligne qui se développe à partir des cellules de la muqueuse du côlon ou du rectum. Il représente la deuxième cause de mortalité par cancer chez les hommes et les femmes dans le monde.
Les signes précoces sont souvent discrets: changements de la forme des selles, sang occulte, perte d’appétit ou fatigue. Un dépistage par coloscopie dès 45ans (ou plus tôt en cas d’antécédents familiaux) permet de détecter et de retirer les polypes précurseurs.
Trouble | Symptômes majeurs | Gravité | Traitement de première ligne |
---|---|---|---|
Syndrome du côlon irritable | Douleurs abdominales, ballonnements, alternance diarrhée/constipation | Modérée (non‑cancéreuse) | Alimentation pauvre en FODMAP, fibres, antispasmodiques |
Maladie de Crohn | Douleurs, diarrhée sanglante, perte de poids, fièvre | Élevée (inflammation chronique) | Corticostéroïdes, immunosuppresseurs, biologiques |
Colite ulcéreuse | Sang dans les selles, diarrhée, crampes | Élevée (risque de cancer) | 5‑ASA, corticostéroïdes, chirurgie en cas d’échec |
Diverticulite | Douleur localisée à gauche, fièvre, nausées | Variable (souvent bénigne) | Antibiotiques, repos, chirurgie si perforation |
Cancer colorectal | Sang occulte, changement de forme des selles, fatigue | Très élevée | Chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie selon stade |
Voici les situations qui justifient une visite médicale sans délai:
Le médecin pourra réaliser un examen clinique, prescrire un test sanguin (CRP, hémoglobine) et recommander une coloscopie ou un scanner selon le tableau clinique.
Le dépistage précoce repose sur deux outils majeurs:
En fonction de la suspicion clinique, on peut également recourir à une sigmoïdoscopie, à une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou à un scanner abdomino‑pelvien.
Adopter un mode de vie qui soutient la santé du côlon est simple et efficace:
Ces gestes diminuent les chances de constipation, de formation de diverticules et d’inflammation chronique.
Le stress active le système nerveux entérique, modifiant la motilité du côlon et la perception de la douleur. Chez les personnes prédisposées, cela déclenche ou aggrave les crises du SCI. La gestion du stress (méditation, thérapie cognitivo‑comportementale) améliore souvent les symptômes.
La colite ulcéreuse touche uniquement la muqueuse du côlon et se manifeste par des saignements rectaux abondants. La maladie de Crohn peut affecter n’importe quelle portion du tube digestif, crée des lésions profondes et des fistules. L’imagerie et la biopsie permettent de trancher le diagnostic.
Les autorités recommandent de débuter la coloscopie de routine à 45ans pour les personnes à risque moyen. Si vous avez des antécédents familiaux ou des facteurs de risque (inflammation chronique, tabac), le dépistage doit commencer plus tôt, souvent à 40ans.
Oui, un apport suffisant en fibres solubles et insolubles augmente le volume des selles et stimule les contractions du côlon. Toutefois, une consommation d’eau inadéquate ou des problèmes sous‑jacents (SCI, hypothyroïdie) peuvent limiter leur efficacité.
Si la diverticulite provoque une perforation, un abcès difficilement drainable ou des récidives fréquentes (plus de 3 épisodes en 2ans), la résection du segment affecté est recommandée.
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